Pendant qu’elle passe en revue les objets laissés par son mari décédé, la veuve tombe sur la correspondance entre celui-ci et son épouse précédente. Ces lettres échangées par l’historien des beaux-arts Imre et la peintre Paula retracent l’histoire de la révolte de Paula, luttant en tant que femme et artiste contre des rôles de genre séculaires et un milieu artistique phallocentrique dans la Hongrie communiste. Les lettres sont accompagnées des notes de la veuve qui essaie de comprendre, au début du 21e siècle, les sacrifices qu’entraînent les transformations de la relation homme–femme au siècle précédent. De nouvelles portes s’ouvrent, d’autres se ferment, tandis qu’un monde nouveau naît autour d’eux et en eux.

Écrivaine et rédactrice littéraire à partir des années 1960, Margit ÁCS (1941) a publié neuf volumes jusqu’à présent. Représentante marquante de la littérature féminine hongroise, elle est considérée comme une auteure classique vivante depuis la parution de ce roman. Elle est lauréate du prestigieux Prix Prima (2016) et du Prix Kossuth (2020), distinction suprême de l’État hongrois.